Dans « Les Mizer Héroïks », il y a…
Je le rappelle, au cas où, « Les Mizer Héroïks » fait partie de mon projet de résidence d’écriture : Pulp Littérature Remix, entamé en janvier, avec le soutien de la région Ile de France et le Labo de l’édition. Il s’agit d’une réécriture des classiques du XIXe siècle, en mode feuilleton décalé.
- Mizer : mon web feuilleton respecte l’esprit du roman de Victor Hugo. Il parle avant tout du peuple, des pauvres, des faibles. Il relate leur parcours, leur périple, leur pénitence, leur sacrifice.
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- Héroïks : les personnages des « Mizer Héroïks » ne sont plus de malheureuses victimes d’une société injuste et sans pitié. Cette fois, les gens du peuple ont les capacités de renverser le monarque et de reprendre le pouvoir, comme en 1789.
Vous l’avez compris, non seulement, je vais revisiter le récit de Victor Hugo, mais également l’Histoire de France. Rien que ça…
Les Mizer Héroïks, la revanche des faibles
Mon web feuilleton est en effet, la revanche des Misérables sur les puissants. La revanche de Napoléon sur ses rivaux européens. Celle de la première République française sur les monarchies européennes. Celle de l’imaginaire sur le réalisme historique.
Dans cette France uchronique du début du XIXe siècle, les misérables appartiennent à la race honnie des mutants. Parce qu’ils n’ont rien et que les riches ont tout. Parce qu’ils vivent en marge de la morale et des livres. Parce qu’ils ne croient pas au dogme des prêtres et des seigneurs, qui les accusent de blasphème, de sacrilège, d’hérésie.
Ces démunis ont développé des dons qui compensent leur infirmité. Quand ils se font appeler les Miraculés, l’Église romaine et les couronnes européennes les traitent de Mécréants… C’est dire qu’entre le peuple et les puissants, la guerre est déclarée. La colère gronde, le peuple est prêt à prendre les armes, à descendre dans la rue et à monter des barricades. Tout ça va mal finir, je le crains…
