J’ai déjà abordé dans un article précédent les 5 règles du Nouveau Monde du Travail, dictées par le progrès technologique : réductions des coûts, robotisation, automatisation, connexion, algorithmes, I.A…
Toujours dans mon e-magazine de chevet : RSLN (regards sur le numérique), j’ai trouvé cet interview de Diana Filippova.
Elle met le doigt sur un paradoxe grandissant dans le pacte social et économique.
Pour avoir une bonne couverture sociale, une bonne retraite, un prêt immobilier, un bon logement, il faut être en CDI à temps plein.
Alors que les jeunes actifs sont de plus en plus mobiles, alternant CDD, prestations free-lance, chômage, formation/reconversion.
C’est bien entendu un choix pour certains d’entre eux (diplômés privilégiant la qualité sur la quantité).
Mais cela devient un passage obligé pour de nombreux autres, parce que la société évolue ainsi et le coût du travail est la principale variable d’ajustement des entreprises qui doivent verser des dividendes à leurs actionnaires. Il ne s’agit pas seulement de flexibilité. Diana parle de « précariat ».
Voici un extrait vidéo de sa conférence TEDx Paris:
Bref, comme je vous le disais la dernière fois, le Nouveau Monde du Travail, c’est aujourd’hui.
Nous y sommes déjà.
Ce n’est pas de la science fiction comme dans Métropolis de Fritz Lang.