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Germinal no Future : qui sont les Marxiens ?

Quand les Marxiens s’invitent dans un roman d’Émile Zola

Dans le cadre de ma résidence d’écriture avec la région Île-de-France, j’ai lancé le projet « Pulp Littérature Remix ». Pour faire court, il s’agit de réécrire en mode mash-up et ludique des grands classiques de la littérature française. Actuellement, je suis à la saison 2 de mon hacking de Germinal de Zola : « Rétrogradé au rang d’ouvrier et expédié sur le site de Montsou VI, satellite de la planète Germinal, Étienne, ancien mécano de Cargo Sidéral réalise qu’on l’a expédié en enfer. Sur Montsou VI, l’air est sec et irrespirable, rien ne pousse et il n’y a rien à faire là-bas. Rien à part creuser le sous-sol pour en extraire le carbonium 314 : le diamant noir.

Étienne comprend qu’on l’a condamné à rejoindre la cohorte des damnés de l’espace. Ceux qui ont perdu le droit de vivre parmi les Hommes, à la surface. Ceux qui ont tout sacrifié sans rien obtenir en retour. Ceux qu’on envoie affronter les ténèbres et la mort afin d’enrichir Les compagnies du Grand Capital…

Étienne va-t-il mourir à plusieurs kilomètres sous terre ? Ou va-t-il trouver un moyen de s’enfuir de ce maudit caillou ? »

C’est à partir du chapitre 6 que je fais intervenir mes fameux Marxiens. Mais qui sont-ils au juste ?

Des Marxiens bien pacifiques

Les Marxiens sont des extraterrestres qui vivaient, il y a fort longtemps dans un galaxie fort lointaine, sur la planète Marx. Une planète rouge, vous vous en doutez. Les Marxiens vivaient en harmonie les uns avec les autres. Ils ne nourrissaient pas d’amour et d’eau fraîche, mais de rayonnement solaire et d’apport en eau. Créatures bipèdes comme nous, ils étaient doués, comme les plantes, de photosynthèse. Des besoins primaires plus aisés à satisfaire que les nôtres (les hominidés), ils n’ont pas connu le temps des mammouths maigres. Ceci explique probablement pourquoi leur société s’est développé tranquillement, sans violence ni oppression.

Les Marxiens considéraient que rien ne leur appartenait en propre. Tout venait de leur Terre : Marx, et retournait à leur Terre. Ils vénéraient également leur soleil, qu’ils nommèrent Engels. En outre, doués de capacités télépathiques, ils étaient tous connectés les uns aux autres. Chacun ayant immédiatement connaissance des pensées de ses frères et soeurs. C’est sûrement cette liaison mentale qui explique également pourquoi le mensonge, la duplicité et l’imposture n’ont jamais fait recette sur la planète Marx. C’était tout bonnement mission impossible. Enfin, nos extraterrestres ne construisirent que l’essentiel : à savoir des habitations et quelques outils utiles au quotidien. Pour le reste, il se contentait de partager psychiquement leur connaissance ancestrale (une sorte de bibliothèque d’Alexandrie dématérialisée) et de vivre paisiblement, en accord avec le soleil, la terre et l’eau.

En résumé, la planète était une sorte de paradis (extra)terrestre. Le pied quoi ! Pour le reste, je vous invite à lire mon web feuilleton sur Wattpad.

 

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Ronan Le Breton

Ronan Le Breton Story Designer Story Teller Narrative Designer Auteur de mauvais genres

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